Pour clore symboliquement le jardin merveilleux de ses vignes sur le plateau de Pomerol, Clos du Clocher fait appel à Maxime LIS, plus jeune créateur ayant intégré la collection permanente du Mobilier national
1924 Jean-Baptiste Audy acquiert les parcelles de vignes dont il rêvait, au coeur de la haute terrasse de Pomerol. Dans ces argiles bleues qui donnent leur profondeur aux vins qu’elles portent. L’église est là, qui veille et lui souffle un nom pour son nouveau domaine : le Clos… du Clocher.
2023 Cent millésimes plus tard, Jean-Baptiste Bourotte signe sa vingtième vendange à la tête du domaine, et choisit de raconter cette histoire dans une oeuvre unique, à l’endroit même où son
arrière-grand-père traça le chemin.
Maxime Lis relève le défi : « Je souhaite que mon projet révèle l’histoire du domaine, héritage séculaire et pleinement ancré dans son époque. La sculpture doit être la réunion sensible du geste, de la matière, de l’émotion, de la narration, de l’exploration des sens visuels et tactiles».
Surgit alors une sculpture, proche de l’architecture, une ode au mouvement et au travail du vigneron. A la fois immobiles et pourtant si changeantes, les larges lames illustrent l’alternance entre effet de masse et d’horizon que l’on peut observer lorsque l’on se déplace devant les rangs de vigne.
La philosophie de travail de l’artiste fait écho à celle du domaine : s’adapter aux contraintes, éliminer le superflu, soumettre la technique à la recherche esthétique.
« La réponse de Maxime a surgi comme une évidence : le jeu de perspective dans les rangs de vignes qui, enfant, m’intriguait tant, le lien invisible avec le clocher et mon arrière-grand-père, la géométrie épurée mais affirmée de l’œuvre, tout dans sa proposition faisait résonner l’histoire familiale et celle du cru. »
De la géologie millénaire du Clos du Clocher surgit un grand vin, dans une quête toujours renouvelée de raisins sains, équilibrés et de terres réservées. Tant de travail et d’exigence à l’épreuve du temps…
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